Pourquoi suis-je plus émotive avant mes règles ?

on Apr 16 2025

Avant l’arrivée des règles, beaucoup de femmes constatent une sensibilité accrue. Vous vous sentez peut-être plus irritable, triste sans raison apparente, ou prête à fondre en larmes devant la moindre contrariété. Rassurez-vous, vous n’êtes pas la seule dans ce cas. Dans cet article de blog professionnel et chaleureux, nous allons explorer pourquoi nos émotions sont souvent décuplées avant les menstruations et comment mieux vivre cette période. Nous aborderons les causes biologiques (les fameuses hormones !), les dimensions psychologiques du syndrome prémenstruel (SPM), le contexte social qui peut aggraver ces émotions, puis nous proposerons des conseils pratiques – incluant des solutions naturelles comme celles de Luna Glow – pour vous aider à traverser ces jours délicats en toute sérénité.

Les fluctuations hormonales et leurs effets émotionnels

La première explication à cette émotivité prémenstruelle réside dans nos hormones. Au cours du cycle, le corps fait face à un véritable montagnes russes hormonal qui influence directement le cerveau et donc nos émotions. Quelles sont les hormones en jeu, et comment impactent elles notre humeur ?

Quelles hormones influencent l’émotionnel ?

Deux hormones sexuelles principales rythment le cycle menstruel : l’œstrogène et la progestérone. Elles n’agissent pas que sur la fertilité, mais aussi sur des substances chimiques du cerveau appelées neurotransmetteurs, dont la sérotonine, parfois surnommée “l’hormone du bonheur”. En phase prémenstruelle (juste avant les règles), le niveau d’œstrogènes et de progestérone chute brutalement, entraînant à son tour une baisse de la sérotonine – le neurotransmetteur du bien-être. Conséquence directe : cette diminution de sérotonine peut engendrer des symptômes émotionnels tels qu’une humeur déprimée, de l’anxiété, de l’irritabilité ou des sautes d’humeur marquées. En d’autres termes, le corps subit un petit « déséquilibre chimique » temporaire qui rend les émotions plus difficiles à réguler.

Il est intéressant de noter que l’œstrogène a plutôt un effet apaisant sur le moral en temps normal (il stimule la production de sérotonine), tandis que la progestérone peut au contraire avoir un effet sédatif et favoriser la fatigue. Lorsque ces deux hormones diminuent en fin de cycle, on comprend mieux pourquoi on peut se sentir à fleur de peau. Le cerveau, moins baigné de sérotonine, devient plus sensible aux facteurs de stress et aux stimuli négatifs. Le moindre imprévu ou la moindre critique peut alors prendre des proportions exagérées dans notre esprit.

En résumé, les fluctuations hormonales d’avant règles créent un terrain propice aux émotions intenses. C’est un phénomène physiologique normal, ancré dans le fonctionnement cyclique du corps féminin.

SPM et émotions : le volet psychologique du syndrome prémenstruel

Au-delà de la biologie pure, il est important d’aborder le syndrome prémenstruel (SPM), qui désigne l’ensemble des symptômes physiques et émotionnels survenant dans la phase précédant les règles. Si vous vous sentez plus émotive ces jours-là, il y a de fortes chances que ce soit dû au SPM. Quels effets concrets sur le moral peut-il entraîner, et à quel point est-ce courant ?

Pourquoi je pleure avant mes règles ?

Beaucoup de femmes rapportent avoir envie de pleurer avant leurs règles, parfois sans raison évidente. Ce phénomène s’explique par les changements hormonaux évoqués plus haut, qui rendent nos émotions plus instables. La chute d’œstrogènes et de progestérone vient perturber les neurotransmetteurs de l’humeur, si bien que le cerveau réagit de façon amplifiée à la moindre émotion. Une scène un peu touchante dans un film, une remarque banale ou un petit tracas du quotidien peuvent soudain déclencher des larmes. Ces pleurs prémenstruels font en réalité partie des symptômes classiques du SPM. Des crises de larmes inexpliquées, une grande tristesse ou au contraire une irritabilité marquée figurent parmi les manifestations émotionnelles fréquentes du syndrome prémenstruel. Ajoutez à cela que la fatigue est souvent plus présente en fin de cycle (vous dormez mal, vous vous sentez épuisée), ce qui réduit votre capacité à faire face au stress et vous rend plus vulnérable émotionnellement. Le résultat : on pleure plus facilement, on se sent débordée par ses émotions.

Est-ce normal d’être triste avant mes règles ?

Oui, c’est tout à fait normal. Être triste, mélancolique ou hypersensible avant les règles est une expérience vécue par la majorité des femmes à un degré ou un autre. Environ 8 femmes sur 10 ressentent au moins un symptôme de SPM chaque mois, et parmi ces symptômes figurent les changements d’humeur, l’envie de pleurer ou le sentiment de déprime passagère. Il est donc rassurant de savoir que vous n’êtes ni « folle » ni « trop fragile » – c’est une réaction répandue et physiologique. Dans la plupart des cas, ces émotions négatives s’estompent d’elles-mêmes avec l’arrivée des règles, quand le cycle hormonal redémarre.

Cependant, si votre tristesse ou vos sautes d’humeur avant les règles deviennent ingérables au point de perturber fortement votre vie quotidienne ou vos relations, il peut s’agir d’une forme sévère de SPM appelée trouble dysphorique prémenstruel (TDPM). Ce cas reste rare (2 à 5% des femmes), mais si vous pensez en souffrir, n’hésitez pas à en parler à un professionnel de santé. Pour l’immense majorité d’entre nous, avoir le moral en berne quelques jours par mois fait malheureusement partie du cycle – mais des solutions existent pour mieux vivre cette phase.

Contexte social : charge mentale, stress et pression extérieure

Nos hormones ne sont pas les seules responsables de nos émotions avant les règles. Le contexte dans lequel on vit joue également un grand rôle. En effet, la période prémenstruelle peut amplifier des difficultés déjà présentes ou révéler ce qu’on parvient d’ordinaire à contenir.

  • La charge mentale : Ce concept désigne le fait de devoir penser à tout en permanence (organisation du quotidien, tâches domestiques, planning familial, travail, etc.), et il pèse encore majoritairement sur les femmes. Juste avant les règles, lorsque l’on est moins patiente et plus émotive, cette charge mentale peut devenir écrasante. Avoir mille choses en tête augmente le stress, et on le sait, le stress accentue les symptômes du SPM. Des études indiquent que le stress chronique peut exacerber les troubles émotionnels prémenstruels. Concrètement, cela signifie que si vous êtes déjà sous pression (demandes professionnelles, responsabilités familiales…), vos hormones en folie risquent de rendre ces stress encore plus difficiles à gérer.

  • L’environnement et le soutien : Un environnement compréhensif et bienveillant peut atténuer l’impact émotionnel du SPM, tandis qu’un manque de soutien ou une incompréhension de l’entourage peut l’aggraver. Par exemple, si votre partenaire, vos colocataires ou collègues ne réalisent pas que vous traversez une phase délicate, ils pourraient interpréter vos sautes d’humeur négativement, ce qui ajoute une pression extérieure. Au contraire, lorsque vos proches font preuve de patience et vous déchargent de certaines obligations, vous pouvez mieux souffler. Astuce : n’hésitez pas à communiquer avec vos proches (“Je suis dans ma mauvaise semaine du mois, j’ai besoin de plus de calme/indulgence”), cela peut éviter bien des conflits inutiles.

  • Les attentes sociales : Dans notre société, on valorise souvent l’image de la femme forte et maîtrisée. Beaucoup d’entre nous intériorisent l’idée qu’il faut rester performante et d’humeur égale en toutes circonstances. Ce conditionnement social peut nous pousser à refouler ou à culpabiliser de nos émotions prémenstruelles. Or, se retenir d’exprimer ce que l’on ressent peut créer un cercle vicieux de frustration et de stress supplémentaire. Il est important de se rappeler qu’avoir des émotions fluctuantes ne fait pas de vous quelqu’un de faible – c’est humain. Vous avez le droit d’être moins productive ou joviale pendant quelques jours, et personne ne devrait vous le reprocher.

En somme, un environnement stressant ou une charge mentale trop lourde peuvent rendre la période prémenstruelle encore plus difficile à vivre. À l’inverse, alléger son quotidien et s’entourer de compréhension aide à mieux gérer ces émotions. D’ailleurs, les spécialistes conseillent, autant que possible, de réduire son stress durant cette phase du cycle : “Le stress amplifie les effets du SPM via le cortisol en excès. Alors pendant cette période plus délicate, on essaie autant que possible d’alléger son emploi du temps et sa charge mentale”. Autrement dit, c’est le moment de lever le pied et de prendre soin de soi (sans culpabiliser !) dès que vous sentez vos réserves émotionnelles diminuer.

Conseils pour mieux vivre la période prémenstruelle

Bonne nouvelle, il existe de nombreuses astuces pour adoucir cette fameuse période sensible du mois. Chaque femme étant différente, à vous de piocher ce qui vous convient le mieux. Voici quelques conseils pratiques pour équilibrer vos émotions avant les règles et atténuer les symptômes du SPM :

  • Adoptez une hygiène de vie bienveillante : Écoutez votre corps et accordez-lui ce dont il a besoin. Essayez de dormir un peu plus si la fatigue se fait sentir, et maintenez une alimentation équilibrée. Côté nutrition, veillez à faire le plein de magnésium (présent dans les amandes, les bananes, le cacao…) et de vitamines B (céréales complètes, légumineuses, œufs) qui soutiennent le système nerveux. Le magnésium, par exemple, aide à réduire le stress et la fatigue, et il est nécessaire à la production de sérotonine, le neurotransmetteur qui stabilise l’humeur. Pensez également à limiter l’excès de caféine et de sucre raffiné dans la phase prémenstruelle, car ils peuvent accentuer l’anxiété ou les fluctuations d’énergie. À l’inverse, une tisane apaisante ou des aliments riches en oméga-3 (poissons gras, noix) peuvent soutenir un meilleur équilibre émotionnel.

  • Bougez, même en douceur : L’activité physique est un excellent exutoire émotionnel. Même si votre première envie est de rester en boule sous un plaid, essayez de bouger un peu chaque jour. Pas besoin de performances sportives : une marche à pied, une séance de yoga doux, quelques étirements ou pas de danse dans le salon font l’affaire. Le fait de faire du sport aide à relâcher les tensions accumulées, à libérer des endorphines (hormones du plaisir) et à améliorer le moral en chassant les idées noires. Vous dormirez sans doute mieux la nuit qui suit, ce qui vous rendra plus résistante au stress le lendemain. Trouvez une activité qui vous plaît et qui vous fait du bien, et pratiquez-la sans pression, juste pour le plaisir.

  • Prenez du temps pour vous et détendez-vous : Profitez de cette période pour ralentir le rythme dès que possible. Accordez-vous des moments de détente rien qu’à vous. Cela peut être prendre un bain chaud relaxant, méditer 10 minutes pour calmer le mental, faire des exercices de respiration profonde, ou tenir un journal intime pour poser sur le papier ce que vous ressentez. Ces routines bien-être aident à évacuer le trop-plein émotionnel et à vous recentrer. La méditation de pleine conscience, par exemple, s’avère très utile pour prendre du recul par rapport aux pensées négatives et anxieuses. Même quelques minutes par jour peuvent faire une différence sur votre niveau de sérénité. De même, n’hésitez pas à pratiquer une activité qui vous fait du bien au moral : écouter de la musique douce, dessiner, lire un roman captivant ou toute autre passion. L’objectif est de vous chouchouter particulièrement avant vos règles, pour compenser le stress intérieur.

  • Communiquez et cherchez du soutien : Ne restez pas isolée avec ce que vous ressentez. Parler de votre SPM avec des personnes de confiance peut vous soulager. Expliquez à votre entourage proche que vous traversez quelques jours compliqués émotionnellement. Un ami à qui se confier, un partenaire compréhensif ou même des communautés en ligne peuvent apporter du réconfort. Vous pouvez aussi rejoindre des groupes de parole ou forums sur le cycle menstruel pour partager vos expériences – cela fait du bien de réaliser qu’on est nombreuses dans le même bateau et d’échanger des astuces. Enfin, si vous en ressentez le besoin, consulter un professionnel (médecin, gynécologue ou psychologue) peut aider à élaborer des stratégies personnalisées pour atténuer votre SPM, voire envisager un soutien médical si nécessaire.

  • Utilisez des produits bien-être adaptés : Il existe aujourd’hui des solutions spécialement conçues pour soulager les désagréments du syndrome prémenstruel. Par exemple, appliquer une source de chaleur sur le ventre peut calmer à la fois les douleurs et l’humeur maussade – une bouillotte toute douce ou une ceinture chauffante est idéale pour cela. Les produits Luna Glow, dédiés au bien-être menstruel, peuvent vous accompagner durant cette période. Une bouillotte chaude Luna Glow sur le bas-ventre soulage les crampes et apporte un effet réconfortant presque instantané. Si vous souffrez de maux de tête ou de tensions, un bandeau apaisant (type headband anti-migraine) peut aider à se détendre. Même choisir une culotte menstruelle confortable de la gamme Luna Glow, plutôt que des protections inconfortables, peut contribuer à vous sentir mieux dans votre corps ces jours-là. De plus, Luna Glow propose des soins naturels et accessoires bien-être qui transforment votre période en moment de douceur (huiles apaisantes, tisanes spéciales, etc.). N’hésitez pas à explorer ces pistes : s’entourer de petits rituels cocooning et d’outils adaptés permet de mieux vivre le SPM au quotidien.

Conclusion : écoute et bienveillance avant tout

En conclusion, il est tout à fait normal d’être plus émotive avant les règles – c’est un mélange de réactions biologiques incontrôlables, de ressenti psychologique et de facteurs extérieurs. Plutôt que de le subir passivement ou de vous en vouloir, apprenez à anticiper et accompagner ces changements. Voyez cela comme quelques jours où vous avez le droit d’être vulnérable et de prendre soin de vous en priorité. En appliquant quelques conseils bien-être et en vous entourant de compréhension (celle des autres mais aussi votre propre bienveillance envers vous-même), cette phase prémenstruelle deviendra plus facile à gérer.

Vous l’aurez compris, le maître-mot est l’indulgence : acceptez que vos émotions soient un peu en dents de scie et chouchoutez-vous d’autant plus durant ces moments. Chaque petit geste compte pour équilibrer le moral – une promenade au grand air, un carré de chocolat noir riche en magnésium, un câlin avec votre chat, ou une sieste improvisée peuvent illuminer une journée morose.

Et si malgré tout le SPM vous mène la vie dure, rappelez-vous que des solutions existent pour ne pas rester démunie. Luna Glow s’est donné pour mission de réenchanter votre cycle menstruel en faisant de la période prémenstruelle et des règles un moment de douceur et de confort plutôt qu’une épreuve. N’hésitez pas à découvrir la gamme Luna Glow pour trouver des alliés précieux contre le SPM – qu’il s’agisse de soulager vos douleurs, d’apaiser votre esprit ou simplement de vous faire plaisir. Prenez soin de vous, écoutez-vous, et transformez ces quelques jours sensibles en opportunité de mieux vous connaître et de vous apporter tout le bien-être que vous méritez. Vous verrez, votre corps vous dira merci !

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